Etrange base de données soviétique

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La curiosité des proches d'anciens membres des services secrets soviétiques est toujours d'actualité, et surtout depuis le silence en Russie sur comment étaient leurs vies.

Plus de de 40000 personnes de l'ex Union Soviétique ont fait partie des services secrets soviétiques comme le NKVD, à l'époque de la Grande Terreur de 1935 à 1939, période de grands massacres et déportations sur ordre de Staline.

Le secret est à présent communiqué au grand jour, avec la mise en place d'une base de données disponible en ligne, par l'organisation russe Mémorial (http://nkvd.memo.ru/index.php).

Toute personne curieuse voulant savoir si ses parents ont servi d'agent, membre des services secrets, ceux du NKVD à l'époque, peut le faire simplement en faisant des recherches dans cette mise à disposition de cette masse d'information. Il est à noté que certains agents ont même été exécuté, même après de longues années de bons et loyaux services, pour des raisons évidentes de préservations de secrets, un peu comme pour les pharaons qui faisaient tuer leurs architectes par peur qu'ils révèlent les secrets de leurs pyramides.

La fiche de chaque agent n'est pas nécessairement entière, mais certains ont leur nom complet, date et lieu de naissance et décès et des détails sur leurs activités et leurs récompenses. On peut ici découvrir qu'untel a été arrêté puis condamné par un tribunal spécial, alors qu'il était membre du NKVD. Un autre est refusé comme agent car il est malade. D'autres reçoivent des médailles pour services rendus. Ce qui donne une idée du mode de fonctionnement interne des services secrets soviétiques à cette époque et même pendant la seconde guerre mondiale avec l'apparition de distinctions de guerre.

Même si le nombre est important, tous ces agents n'ont pas nécessairement participé aux répressions. Bien évidemment ne sont pas indiqués leurs véritables missions, mais plutôt leurs états de services et carrière. Il faut noter qu'exceptionnellement on peut y trouver des militaires, des gardes-frontières, des pompiers, des archivistes, qui étaient également des membres du NKVD. On y trouve même des comptables !!!

Évidemment, la base de données est en russe, mais elle peut s'utiliser facilement sans connaître cette langue et son alphabet particulier. Vous pouvez traduire les noms de famille en russe en utilisant Google Translate.

Sur le même site, il y a aussi une base concernant les victimes des répressions staliniennes. L'organisation travaille sur une base concernant les citoyens de l'Union Soviétique, travailleurs forcés en Allemagne, qui sera prochainement mise en ligne.

Après la lecture de cet article découvrez ce roman d'espionnage.